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Rapport annuel de la balance des paiements du Niger au titre de l'année 2022

La responsabilité de l'élaboration des comptes extérieurs des États membres de l'Union est confiée à la Banque Centrale aux termes des dispositions de l'article 44 des Statuts de la BCEAO, annexés au Traité de l'UMOA. En ligne avec cette délégation de pouvoir, la BCEAO a mis en place un dispositif de collecte, de traitement et d’analyse des données de la balance des paiements.


Sur cette base, chaque année les services des Directions Nationales produisent un rapport de la balance des paiements de leur Etat
respectif, qui fait l’objet de publication sur le site internet de la BCEAO, après validation par les Comités Nationaux de la Balance des
Paiements. C’est dans ce cadre que la Direction Nationale pour le Niger a saisi le Siège pour la diffusion sur le site web de la BCEAO de son rapport au titre de l’année 2022.


Ce rapport fait état d’une détérioration du solde global de la balance des paiements, passant d’un excédent de 140,2 milliards en 2021 à un déficit de 1,7 milliards en 2022, imputable notamment à la hausse des importations de biens et services, couplée à la baisse de l'excédent des revenus nets. La progression des importations est portée par les acquisitions en biens d'équipement et intermédiaires entrant notamment dans le cadre des travaux de construction d'infrastructures publiques et privées conjuguée à une hausse des achats à l’extérieur de produits alimentaires.


Tableau : Evolution des principaux soldes caractéristiques de la balance des paiements

Tableau Rapport annuel de la balance de paiements du Niger au titre de l'année 2022

Au regard de l’ampleur et du caractère structurel du déficit courant, les mesures de politique économique ci-après, devraient être mises en œuvre pour contenir ces déséquilibres :


● poursuivre le renforcement de la sécurité des personnes et de leurs biens, condition nécessaire pour le développement de
l’activité économique ;
● diversifier l'offre locale de produits alimentaires, de biens manufacturés et ceux destinés à l'exportation, par le développement des chaînes de valeur ;
● poursuivre les réformes visant l'amélioration de l'environnement des affaires en vue d’attirer davantage les flux de capitaux étrangers.